... et on est bien content d'avoir mal !
Cher journal,
Apres une arrivee mitigee a Goa (on devrait commencer a etre habitue d'attendre !) et une equipe humide mais surboostee par l'optimisme de ces quelques jours, la premiere journee goanaise fut a la hauteur de nos esperances. Grace a une pratique intense de la priere au dieu Sun, la journee fut belle et ensoleillee, on ne se serait pas cru en periode de mousson. Apres un dejeuner epice (que Marie a reussi a trouver bon mais c'est parce "qu'elle est habituee"), nous avons cherche nos futurs bolides a deux roues (voire une quand on est un "ryder de l'extreme"). Quelle aventure ! sur les 3 scooters, un etait vraiment plus moche que les autres (et c'est pour GuiGui la malice!). Apres une heure d'attente (5 minutes indiennes), nous etions un peu tendu d'avoir laisse file le loueur avec nos 3 000 roupilles de caution et nos 900 de paiements. Les amis du loueurs ont trouve ca bien marrant, ils pensaient meme qu'il ne reviendrait pas ... mais il est finalement revenu. Devenus des vrais Picsou, nous avons tente le discount, mais non, il se trouvait deja bien trop gentil d'avoir repare la motobyke. Nous partons donc, cahun caha (ah ah) vraiment pas tres rassures vu la conduite indienne (et celle de Marie, facon "non mais de toute facon ceux de derriere font gaffe" ou "je finis dans un caniveau apres 10 metres de scooter"). Nous etions par contre tres bien rode au cas ou nous rencontrions la police : "nos permis internationaux sont a l'hotel (+ petit billet dans la popoche)" et nous voila repartis !
Aucune inquietude a se faire, rien de tout ca nous est arrive (pas de police) et tout le monde est entier.
Apres 15 minutes de rodage sur des chemins desertiques longeant la cote, nous arrivons a "Coco Beach" ze beach of our dreams : quelques bateaux de pecheurs (ze fishers), pas de courant, du soleil et des cocotiers. Retour a Panajim, nous decidons de nous venger de notre dejeuner et commandons donc des bonnes pizzas de Domino's Pizza (une des meilleures adresses de Cergy) que nous allons deguster sur le port (en motobike bien sur, etant tous devenus des "riders de l'extreme"). La nuit fut bien meritee, et meme si nous n'etions pas berces par le train cette fois-ci, nous nous sommes endormis comme des bebes. Moins drole, notre chambre est au rez de chaussee et en nous reveillant, nos volets etaient ouverts, des cailloux, des papiers et ... un preservatif rempli d'urine nous attendaient. Nous etions ravis, la capote n'ayant pas explose representait un tres bon presage pour le reste de la journee. Nous avons retente le discount (qui font partis des droits du touriste, mais si mais si) mais le manager de l'hotel, malin nous a repondu cette replique singlante "it happens every night and in all the rooms". On attend avec impatience le cadeau de cette nuit.
Leves tot pour profiter de cette journee "cheveux in ze wind on my motobike", nous ne partimes qu'au bout d'1 heure, mon scooter impossible a demarrer ayant definitivement rendu l'ame et celui de Thomas en partie ronge par un chat selon le gardien de l'hotel ("ou serait-ce l'oeuvre d'un chien ?" s'interroge Marie). Guigui en a eu le droit a un tout neuf (avec un retroviseur, moins fatiguant pour le cou ...) mais aussi a un casque empestant le mouille pourri. Deux trois coup de deodorant et nous etions partis. Journee fabuleuse ou tout comme la precedente, la pluie n'est tombee que 2 ou 3 fois pendant nos pauses et notre dejeuner ! Nous avons attrape de superbes coups de soleil (d'ou le titre en effet). On en a un peu abuse mais c'etait trop genial de pouvoir se baigner sur une plage magnifique (Baga Beach, au nord de Panjim) avec une temperature ideale et un ciel sans nuages ; du jamais vu! Le dejeuner etait parfait, apres une bonne douzaine de "ze fish no spicy please, not even a little bit, ok ? ok ? ok ?" et un tiramisu. 5 minutes de marche nous firent trouver une petit crique deserte ("a part un pecheur mais bon" dit Marie). De retour a Panaji, nous etions curieux de savoir ce qu'il resterait de la caution apres que notre ami le gerant se soit rendu compte du carnage du chat ("ou serait-ce l'oeuvre d'un chien ?" s'interroge a nouveau Marie) et de l'etat du casque de Marie, fendu en deux apres une terrible chute de 50 cms. Thomas s'est est tres bien tire avec un magnifique "It is not our fault, it's ze cat, ask ze cat to pay" et nous sommes partis sur la pointe des pieds avec nos 3000 roupilles ! (nous avons quand meme tente le discount, mais fallait pas pousser!). Seance douche et biafine !
Nous irons a Old Goa demain, en bus (car nous sommes aussi des bus-riders de l'extreme) et partirons demain soir pour Hampi retrouver Thomas de Toulouse, invite a un mariage par une des cuisinieres du centre.
On a pris plein de superbes photos mais l'ordinateur de ce cyber cafe ne reconnait pas l'appareil ... ce sera pour une prochaine fois !
A bientot journal (love, kiss, biz, top, flex)